L’adaptation en électricité
I. Notion d’adaptation en électricité
Pour qu’un récepteur de courant puisse fonctionner correctement avec un générateur, il faut que les deux appareils soient adaptés l’un à l’autre.
Observons les indications sur le culot de cette lampe.
Étudions la en faisant varier la tension électrique à ses bornes.
On observe son éclairement.
On mesure :
- la tension électrique à ses bornes
- l'intensité du courant qui la traverse
éclairement faible
U = 2,93V
I = 0,074A
éclairement normal
U = 5,94V
I = 0,098A
éclairement trop fort
U = 9,04V
I = 0,126A
II. Deux valeurs nominales à connaître
Quel que soit le dipôle, le constructeur inscrit un nombre suivit de la lettre V (par exemple 6V sur le culot d’une lampe).
C’est la tension nominale du dipôle c’est‐à‐dire la tension qui correspond au meilleur fonctionnement du dipôle.
Le constructeur inscrit parfois aussi un nombre suivit de mA ou A (par exemple 100mA sur le culot de la lampe). C’est l’intensité nominale du dipôle récepteur.
C’est‐à‐dire l’intensité qui traverse le dipôle récepteur si la tension à ses bornes est égale à sa tension nominale.
Dans l’exemple précédent ; si la tension aux bornes de la lampe est de 6V alors elle est traversée par un courant d’intensité 100mA.
III. Les trois modes de fonctionnement
a) Adaptation
Si la tension aux bornes du générateur est égale ou proche de la tension nominale du dipôle récepteur, on dit que le générateur et le dipôle sont adaptés.
b) Sous-tension
Un dipôle récepteur est en sous‐tension quand la tension à ses bornes est inférieure à sa tension nominale.
c) Surtension
Un dipôle récepteur est en surtension quand la tension à ses bornes est supérieure à sa tension nominale.
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